Après on léger ralentissement cette année, le calendrier des sorties va prochainement s’accélérer chez Renaolt. En l’espace de deox ans sont en eff et annoncés les modèles soivants : Clio V, Kangoo III, Zoé II et Captor II
LES FUTURES RENAULT JUSQU’EN 2022
Entre autres équipements high-tech, cette cinquième génération de Clio disposera d’une aide au parking automatique.
Alors qu’elle sera dévoilée au salon de Genève en mars 2019, la nouvelle Clio s’exhibe pour l’heure en tenue de camoufl age dans le sud de l’Espagne, terrain de jeu favori des constructeurs pour la mise au point de leurs modèles. Le style de cette cinquième génération est dans la continuité de la version actuelle. Ce qui ne signifi e pas qu’il s’agit d’un simple restylage. Bien au contraire, cette nouvelle mouture de la voiture la plus vendue en France est entièrement inédite.
Technophile
Légèrement plus courte que sa devancière (4,04 m), la Clio V adopte des traits étirés, des projecteurs moins proéminents et des montants arrière affi nés pour améliorer la visibilité de trois quarts arrière. Que ce soit en termes de qualité perçue ou de technologie, Renault a principalement concentré ses efforts sur l’habitacle. La planche de bord en forme de L accueillera un compteur digital et un nouvel écran tactile décliné en deux tailles selon les finitions.
Il se distingue par ses touches d’accès directs ainsi que par son système multimédia inédit qui offrira jusqu’à trente services connectés. La Clio inaugurera également l’automatisation partielle de la conduite (niveau 2) qui gère l’accélération, le freinage et le volant dans certaines conditions et sans changement de voie. Concrètement, elle va bénéfi cier d’équipements tels que l’aide au parking automatique,le régulateur de vitesse adaptatif, le Trafic Jam Assist (assistant dans les embouteillages)…
Annoncée au printemps 2019, la prochaine génération de Clio roule déjà dans le cadre de sa mise au point.
Selon Laurens van den Acker, le directeur du style de Renault, le design de la future Clio ne tranchera pas radicalement avec celui du modèle actuel.
Passage à l’hybride
Sous son capot se logeront le 3-cylindres à essence 1.0 SCe de 75 ch et le nouveau 4-cylindres 1.3 TCe FAP de 130 ch. Ce dernier donnera aussi naissance à une version à 3-cylindres baptisée HR10 en interne. Ce 1.0 TCe FAP de 100 ch prendra la succession du 0.9 TCe de 90 ch. En diesel, l’offre tournera autour du 1.5 Blue dCi (en 85 et 115 ch) qui adoptera un système de catalysation SCR avec AdBlue. Mais la grosse nouveauté, ce sera le lancement fin 2019 d’une version hybride de 120 ch, couplant un moteur 1.6 à une inédite boîte électrifiée à quatre rapports, baptisée Locobox en interne.
Bien entendu, une version R.S. sera proposée courant 2020 équipée du moteur 1.8 TCe de 225 ch. Enfin, la Clio V arrivera en concession dans le courant du printemps 2019, et ce uniquement en version à cinq portes puisque le break Estate passe à la trappe en raison du succès
du Captur. La citadine polyvalente de Renault pourra alors profiter de l’effet nouveauté pendant quelques mois, puisque la Peugeot 208 II elle aussi présentée au prochain salon de Genève ne sera commercialisée qu’en septembre 2019.
Une nouvelle Zoé fin 2019
Selon nos informations, la seconde génération de la Zoé entrera en production au second trimestre 2019 sur le site de Flins (78) et sera présentée dans le courant de l’automne. Elle reposera sur une nouvelle plateforme commune à l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi baptisée CMF-EV et dédiée aux véhicules électriques. À la clé, une réduction des coûts de 40 % en recherche et développement et de 30 % en production.
Sont également prévus un nouveau moteur électrique et une batterie moins onéreuse. Le prix du kWh sera réduit de 30 %. Enfin, comme la future Clio, la nouvelle Zoé bénéficiera de la conduite autonome de niveau 2.
Un crossover très singulier Renault SUV Compact Coupe
2019 Renault SUV Compact Coupe exterior
Des Dacia rebadgées Renault sur les marchés émergents, c’est fi ni ! Le directeur marketing du programme low cost Global Access, Sylvain Coursimault, a même ajouté que le Duster sera le dernier véhicule portant les deux logos. De la théorie à la pratique il n’y a qu’un pas puisque le constructeur annonce le lancement, en 2019, d’un nouveau SUV compact en Russie où il sera produit. Il sera dans un premier temps dévoilé au salon de Moscou à la fi n du mois d’août sous la forme d’un showcar proche du modèle de série et dont Renault a publié une première image.
Deux soubassements
Codifi é LJC en interne, ce véhicule est un SUV Coupé, façon BMW X4, comme le montrent les photos du prototype surpris en pleine phase de mise au point. Pour le marché russe, il reposera sur la base technique du Duster en raison de son positionnement à bas coût. En revanche, il bénéfi ciera de la nouvelle plateforme CMF/B (celle inaugurée par la Clio V) pour la Chine et la Corée du Sud (fin 2019-début 2020). Si 100 % de la superstructure sera commune, seuls 35 % des pièces seront partagées entre les deux versions.
Bref, elles auront un style identique mais des dessous différents. Alors, chacun y va de son pronostic : un super Dacia Duster Coupé ou un Renault Captur Coupé ? Chez Renault, on ne dit pas non, mais pas avant 2020. Et pour cause, le constructeur va d’abord commercialiser à cette date la seconde génération du Captur. Néanmoins, si ce nouveau crossover est bel et bien développé sur la CMF/B pour la Corée du Sud, cela sous-entend qu’il intégrerait plutôt la gamme Renault. En Europe, il trouverait aisément sa place entre un Captur et un Kadjar.
De subtiles retouches Renault Twingo restylée
Liuting de mi-carrière pour la plus petite des Renault qui arrivera en concession, ainsi modifi ée, en fi n d’année.
La Twingo restylée fera son apparition au Mondial de l’Auto en octobre et sera commercialisée en fin d’année. La petite Renault recevra à cette occasion un bouclier avant redessiné avec des écopes d’air latérales verticalisées. L’entrée d’air centrale a été agrandie pour améliorer le refroidissement du moteur et, pour la même raison, la plaque d’immatriculation est remontée. Les projecteurs évolueront également en offrant une nouvelle signature visuelle. Enfin, les phares circulaires ont disparu.
À l’arrière, le bouclier est redessiné tandis que la partie transparente des feux est modifi ée et que le hayon reçoit une poignée de préhension qui en facilite l’ouverture. Sous le capot, où plutôt sous le coffre à l’arrière, les moteurs 1.0 SCe et 0.9 TCe adoptent une nouvelle calibration pour la norme antipollution Euro 6.c.
Un nouveau museau Renault Kadjar restylé
Présenté au prochain Mondial de l’Auto, le Renault Kadjar restylé sera commercialisé cet automne.
Renault dévoilera offi ciellement le Kadjar restylé au Mondial de Paris, en octobre prochain. Il sera commercialisé dans la foulée. Mais son nouveau museau est déjà visible sans camoufl age sur Internet. Il s’agit de la version chinoise, laquelle sera identique à celle vendue en Europe. L’opération cosmétique concerne les boucliers avant et arrière, et la forme des antibrouillards. Rien de révolutionnaire. Idem à l’intérieur puisqu’il est peu probable qu’il intègre la tablette tactile des Mégane et consorts.
Les nouveautés sont sous le capot. Dès les productions du mois de septembre, la Kadjar accueillera le 1.3 TCe FAP de 140 ch (à partir de 25 600 €) et 160 ch (31 900 €) ainsi que le nouveau 1.5 Blue dCi 115 ch (à partir de 27 500 €). Arrêté ce mois-ci, le 1.6 dCi 130 ch sera ensuite remplacé par un 1.7 dCi de 150 ch.
LE MOTEUR QUI LUI MANQUAIT RENAULT Mégane Estate 1.3 TCe 140 EDC7 Intens
La Mégane n’a jamais été convaincante en version essence de milieu de gamme. Tout change avec l’arrivée du moderne 1.3 TCe de 140 ch, élaboré conjointement avec Mercedes. Nous l’avons essayé associé à la boîte robotisée EDC7 sur la variante break Estate.
2019 Renault Megane Estate – Exterior
La Renault Mégane a toujours été bien pourvue côté diesel, avec le sobre 1.5 dCi et le tonique 1.6 dCi. Mais avec le retournement du marché vers les moteurs à essence, elle avait moins de répondant dans sa proposition de cœur de gamme, puisque son 1.2 TCe de 130 ch n’a jamais réellement convaincu en termes d’agrément et de consommation. La Mégane essence a fini de manger son pain noir : l’arrivée du moderne quatre cylindres 1.3 TCe change la donne à tous points de vue.
Il y a encore au catalogue des Mégane essence TCe 100 pour former un prix d’appel (19 700 € en fi nition Life). Mais il ne faut pas s’y tromper : il s’agit des versions avec le « vieux » 1.2 TCe. Pour bénéfi cier du nouveau 1.3 TCe, il faut viser le TCe 115 (20 700 € en Life), le TCe 140 qui démarre au niveau Zen (24 500 €) ou le TCe 160 disponible à partir d’Intens (28 000 €). Notre Mégane Estate 1.3 TCe 140 d’essai en finition Intens et boîte robotisée EDC7 est facturée 29 500 €.
En échange, on dispose d’un break qui fera le bonheur d’une jeune famille et qui reçoit un équipement de série très complet : grand écran tactile avec navigation GPS, sellerie velours et similicuir, éclairage d’ambiance, pack GT Line, phares full LED et jantes en alliage de 17 pouces. Notre modèle profi tait en plus des options affi chage tête haute (400 €), système audio Bose (600 €) et jantes de 18 pouces (500 €).
Tonique et vigoureux
Lors de l’essai de la Mégane Estate 1.2 TCe 130, nous avions relevé son manque de dynamisme, son moteur sans nervosité et sa consommation un peu forte. Cette fois, on note toujours le châssis plutôt orienté vers le confort que le dynamisme (l’empattement est rallongé par rapport à la berline), mais la Mégane gagne de l’intérêt à la conduite. Elle tire en fait les bénéfices de son nouveau 1.3 TCe développé en commun avec Mercedes – ce moteur équipe la nouvelle Classe A 200 dans une exécution à 163 ch – et qui fait le plein de nouvelles technologies : distribution variable avec butées hydrauliques, rampe commune à 250 bars et turbo avec soupape de décharge à commande électrique.
Et les chiffres parlent d’eux-mêmes par rapport au 1.2 TCe : puissance de 140 ch (+ 10 ch) et couple de 240 Nm (+ 30 Nm) disponible à un régime plus bas (1 600 tr/min au lieu de 2 000). Dans la pratique, ces bons chiffres se traduisent par un meilleur agrément de conduite. Le moteur a plus d’aisance dès le bas du compte-tours, il permet des accélérations plus toniques et des relances plus vigoureuses. Avec la boîte EDC7, le mariage est impeccable pour imprimer une conduite souple ou nerveuse et la Mégane revient dans la course en matière d’agrément face à une Peugeot 308 et son fameux trois cylindres PureTech 130. La bonne surprise vient aussi des consommations que nous avons constatées.
Sur route aux allures usuelles, il est tout à fait possible de rester dans la zone des 6 l/100 km et sur autoroute nous avons observé 7,2 l/100 km. Pour les petits et moyens rouleurs, il y a aujourd’hui matière à ne plus hésiter avec la version diesel 1.6 dCi de 130 ch, vendue 2 800 € plus chère à équipement comparable et qui n’est pas disponible avec la boîte à double embrayage EDC.
Bilan
La Mégane 1.3 TCe 140 est souple, tonique et pas trop portée sur la boisson. Forte de ces qualités, la compacte de Renault se repositionne face à la Peugeot 308 et prépare l’arrivée de la nouvelle Ford Focus toujours pertinente en moteurs à essence. Quant à cette confortable Mégane Estate, c’est une offre bien ciblée pour ceux qui cherchent un grand volume de coffre dans des dimensions compactes.
1 La présentation est correcte, mais la finition est perfectible et le grand écran tactile ne s’intègre pas harmonieusement dans le mobilier.
2 y l’arrière, l’espace aux jambes est satisfaisant, mais la place centrale est très inconfortable et il n’y a pas d’accoudoir.
3 Le principal atout d’un break, c’est son coffre. y cet égard, la Mégane Estate ne déçoit pas, avec un volume d’emport qui peut varier de 521 à 1 504 l.
