Gouverner c’est prévoir. Pour Kawasaki, l’objectif, c’est de continuer de gagner en championnat du monde Superbike, afin que le prestige des victoires engrangées dans la discipline rejaillisse sur l’ensemble de la gamme, et de la marque.
P our rester dans cette dynamique, et contrer un pouvoir sportif visant – par les règlements – à limiter l’hégémonie de la ZX-10R, le constructeur a décidé de faire évoluer sa sportive en augmentant ses performances. Avec cette nouvelle ZX-10RR (limitée à 500 exemplaires pour le monde entier, soit le seuil minimal d’homologation pour s’engager en compétition), Kawasaki entend reprendre la main. Tout se joue dans le moteur, et notamment dans une culasse désormais à distribution par linguets, mais aussi avec ses nouvelles bielles en titane. Plus prompte à prendre des tours, la ZX-10RR voit son régime moteur augmenter de 600 tr/min (14 500 tr/min) pour un gain de 3 ch (204 ch au total).
En action, l’ergonomie bien connue de la ZX-10R reste identique, c’est au niveau des envolées que l’on note une différence. Plus vive à prendre des tours, elle s’arrache pour aller chercher son dernier souffle en mordant la zone rouge (débute à 14 000 tr/min) avant de « rupter » à 14 500 tr/min. Toujours très stable, précise sur la trajectoire, elle s’appuie sur un train avant à la lecture de piste exemplaire. Exemplaire, comme la relation que vous devrez avoir avec votre banquière, car la belle s’affiche à 26 400 €. Sinon, vous pourrez toujours craquer pour la standard (18 600 €), ou la version SE (23 950 €).
